Comme je l’ai mentionné dans le précédent article, j’ai toujours eu un petit faible pour le travail d’enquête et la résolution d’énigmes et de mystères. Si à cela on rajoute la découverte et le tourisme, je crois qu’on a un combo gagnant, qui me ferait mettre le nez dehors même par grande tempête.
Depuis quelques mois, N. et moi nous sommes lancés dans l’aventure du géochaching… et je décide aujourd’hui de vous ouvrir les portes de ce monde secret !
Le géocaching, qu’est ce que c’est ?
Alors, le principe, c’est une chasse au trésor à l’échelle mondiale. C’est une communauté de géocacheurs, éparpillés autour de la planète, tous rassemblés sur un site internet ou sur l’application smartphone. L’idée, c’est que ces géocacheurs dissimulent des petites boites dans des endroits secrets, qui renferment des petits carnets, des objets ou des petits mots. Des indices, des photos, des énigmes à déchiffrer, le positionnement GPS, en ligne sur le site, permettent aux autres géocacheurs de découvrir ces petites boites, et d’y laisser à leur tour un petit mot.
Les caches sont en général dans des endroits qui méritent d’être connus, dans des lieux plus ou moins touristiques, sur de jolis points de vue ou dans des lieux historiques, et les géocacheurs doivent essayer de les récupérer (avant de les remettre à leur place) sans trop se faire remarquer du grand public.
En 2013, il existait d’après wikipédia, plus de 2 millions de caches dans le monde, réparties dans 222 pays. La première géocache aurait été placée en 2000, dans l’Oregon. Depuis, plus de 6 millions de personnes participeraient à l’aventure, jeunes, moins jeunes, passionnés de la nature ou chercheurs urbains !
En pratique, ça donne quoi ?
Concrètement, on se connecte sur l’appli lorsqu’on se promène, et on regarde ce qui se situe à proximité, et hop, on se met en chasse. Il est aussi possible de se connecter en amont depuis la maison, de noter les indices et de partir ensuite, mais pour certaines caches, la géo-localisation aide vraiment. Enfin, cet après-midi par exemple, N. était tellement concentré sur la perte momentanée de réseau dans les sous-bois qu’il a cessé de farfouiller. Et j’ai trouvé la cache ! Il est donc possible de se faire plaisir sans une connexion permanente ! Et puis se balader avec le smartphone à la main attire parfois l’attention !
En effet, afin de ne pas attirer l’attention des badauds, il faut user de stratagèmes, revenir à des moments où la fréquentation est moindre, faire semblant de prendre des photos dans les arbres, ou encore choisir le bon moment de la journée (la Tamise, ici, découvre par exemple certaines caches uniquement pendant certaines heures de la journée, quand la marée est basse).
Les caches sont de tailles variées, allant d’une boite de pellicule photos à des Tupperware un peu plus gros. Le contenu est parfois très simple, parfois beaucoup plus élaborés, mais dans tous les cas, le plaisir de la découverte est le même ! Certaines caches sont sportives, il faut pouvoir grimper, tandis que d’autres sont à porter des plus jeunes et des moins expérimentés.
En devenant membre et en payant une adhésion, vous pouvez accéder à tout plein de caches supplémentaires, mais franchement, même sans cela, il y a déjà plein de choix. Personnellement, nous utilisons le site internet Géocaching official, qui regroupe le plus grand référencement !
Mon impression ?
Depuis plusieurs mois déjà, nous agrémentons nos promenades du dimanche de ces enquêtes miniatures, et nous ne nous en lassons pas !
On a découvert de supers coins, on frissonne toujours quand on se fait signe ou quand on se fait un clin d’œil pour dire à l’autre qu’on a trouvé l’endroit, et on repart toujours trop contents, comme de vrais gamins ! Certes, parfois un peu frustrés quand la cache nous met en échec, mais cela fait parti du jeu.
Je surkiffe ce petit moment où on croise d’autres géocacheurs sur la même cache, où l’on échange un regard complice en attendant que l’autre ait procédé à sa validation, ou lorsqu’on fait mine de s’ignorer pour ne pas révéler le point final de la recherche ! J’adore également les situations rigolotes dans lesquels cela nous met, comme cet après-midi où je me suis transformée en fake blogueuse mode à prendre des photos dans les arbres et au milieu des souches, m’assaillant sur les branches pour attraper discrètement la petite boite en plastique cachée sous les branchages.
Ou comme lorsque nous avons trouvé la cache en famille, à 6, et que nous avons du faire sourire plus d’une personne, accroupis par terre et tâtant tous les rebords de barrières pour trouver une petite boite en métal. Celle là n’était pas discrète, mais qu’est ce qu’on a rit !
Et puis, de savoir qu’il y a tout un monde secret qui existe, tout proche de chez nous, connus seulement des initiés, je ne sais pas, j’adore ! Vous ne verrez plus votre quotidien de la même manière, c’est certain !
La prochaine étape pour nous, c’est de créer notre propre cache, qu’il faudra aller vérifier régulièrement, mais qui sera le symbole de notre passage à Londres !
Alors, aventuriers des temps modernes, le géochaching, ça vous tente ?