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Qui suis-je, que fais-je? Etudes, micro-entreprise et Get Ready, je vous raconte tout!

Hello tout le monde !


Ça fait un moment que je n’ai pas posté par ici un vrai article digne de ce nom. Wonder where we land souffre un peu de toutes les autres activités que je mène depuis quelques mois de front, et j’avoue avoir un peu de mal à dégager du temps pour cet espace. Pour autant, je nourris toujours autant mes listes d’articles potentiels. Les idées ne manquent pas. Si vous avez 2-3 cerveaux en rab, et une machine à étendre le temps, faites tourner, par contre !


Aujourd’hui, je voulais créer un petit pont, pont-ctuel (hihi), entre ces deux mondes, afin de vous parler du reste de ma vie. Wonder where we land n’a jamais eu de vocation professionnelle, et n’en a pas d’avantage aujourd’hui. Néanmoins, je dois reconnaître que la tournure blog voyage prise au fur et à mesure des années (le blog fêtera en octobre ses 4 ans. Gosh.) a eu une influence sur les choix pro et les projets qui ont vu le jour ces derniers temps.


Bref, tout cela pour dire qu’aujourd’hui, ici, je vous parle de mon métier, du concept de girlboss, de jolis projets qui prennent tout doucement forme, et du métier « sur-mesure » que je me suis, au fil du temps, construit.

 

N’hésitez pas, si vous avez des questions, je me ferai un plaisir de répondre. L’idée c’est juste de dévoiler un peu plus de moi, de vous dire que la vie nous fait parfois faire de drôles de choix, mais qu’il faut suivre notre intuition et être curieux des possibilités qui s’offrent à nous !


Mon parcours et mon métier n°1


Mon job principal ? Formatrice et coordinatrice de formation en sécurité et sûreté humanitaires.


On me demande assez souvent comment je suis arrivée là où je suis aujourd’hui. Alors voici un résumé de mon cheminement !


Après des études en droit international (jusqu’à la licence), je suis partie une année en Working Holiday Visa en Australie pendant presque un an. L’envie d’un break, l’envie d’aller voir ailleurs si j’y étais. Le début de la vie de voyageuse, la naissance de l’amour du van et des road-trips, et de l’aventure (à l’époque, en 2008, l’Australie, c’était encore le début, le bout du monde).


A mon retour, j’ai intégré un master Relations Internationales Sécurité et Défense à l’Université Lyon 3 puis un master 2 Action publique internationale. J’ai travaillé 2 étés au Ministère des Affaires Etrangères à Paris, nourrissant mon intérêt pour la diplomatie (et les happy hour, ahem).


J’ai réalisé plusieurs stages, dont le premier que je considère comme décisif, au sein de l’ONG Handicap International à Lyon. Là, j’ai véritablement compris que je voulais travailler dans l’humanitaire, et plus précisément dans la gestion de la sécurité et de la sureté. Mon rôle ? Contribuer à la réalisation des programmes humanitaires depuis un service « support », en réduisant (autant que possible), les différents risques auxquels les humanitaires sont exposés dans les zones d’action, tout autour du monde.


Après mon stage, j’ai décroché un poste similaire, en CDD, à Paris, au sein de l’ONG Action Contre la Faim. Une expérience ultra enrichissante, challengeante mais gratifiante. Ce CDD s’est terminé, j’ai trouvé d’autres boulots, dans la continuité de ces thématiques, mais pas exactement à 300% dans ce que je voulais faire. Quelques mois sont passés, je suis revenue à Lyon pour de nouveau partager ma vie entre amis, amour et famille, et j’ai continué à travailler dans l’humanitaire, par le biais d’un programme local d’ACF (la Course contre la faim). Encore un rempla de congés mat, qui touchait à sa fin.


Je n’étais pas inquiète, je trouverai bien quelque chose. Nous allions d’abord partir en road-trip en Afrique du Sud, et puis nous verrons. J’ai postulé à quelques offres, pour préparer la suite.


J’ai postulé à une offre d’emploi à Londres. Juste pour voir. Le poste, coordinatrice de formation et formatrice (je faisais déjà de la formation de professionnels et de bénévoles, dans mes précédents boulots) au sein d’une ONG londonienne collait en tout point à mes attentes.


Je n’ai pas été prise, seconde sur la liste. Puis, on m’a rappelé, le premier candidat s’était désisté. Sans ego, avec envie et le soutien de N., j’ai dit oui. Nous avons fait quelques sacrifices, accepté de mettre notre vie amicale et familiale entre parenthèses pour 2-3 ans (c’était le deal) pour saisir cette chance. Je me souviens encore du message vocal laissé par la recruteuse, lorsque nous étions à l’aéroport (je n’avais pas décroché) pour partir en Afrique du Sud. Le taf était pour moi, et je devais venir au plus vite.


L’expérience londonienne fut magique. La courbe d’apprentissage professionnelle énorme, et la vie là-bas tellement enrichissante. J’ai renforcé mes compétences en termes d’ingénierie pédagogique, je suis formatrice certifiée. J’ai coordonné des dizaines de personnes et des formations à l’autre bout du monde, j’ai voyagé aux USA, en Asie, en Europe du Nord et au Moyen Orient, on m’a fait confiance et on m’a donné des responsabilités qui m’ont clairement sorties de ma zone de confort. Mais j’ai dit oui à tout, sans jamais trop réfléchir. J’ai parfois flippé un peu. J’ai rencontré des supers personnes, d’autres formateurs en or, bienveillants et rempli d’énergie. N. a lui aussi affiné ses choix professionnels et doucement pris le chemin d’un secteur pro qui le verrait s’épanouir d’avantage.

Et puis, nous avons souhaité rentrer en France. Nous avons voulu revenir vers nos proches, comblés de cette incroyable expérience.


Nous avons atterri vers Genève, où j’avais trouvé un travail à durée déterminée dans une association (toujours dans la coordination de formation). Nous sommes restés environ 8 mois. Je n’ai pas souhaité prolonger mon expérience là-bas. Je ne m’étendrai pas sur le sujet, mais malgré certaines chouettes personnes et les jolis voyages que j’ai pu faire dans ce cadre, l’ambiance y était trop toxique pour que je puisse m’y projeter à long terme. Adieu le salaire suisse, aussi, adieu le confort d’une vie sur les bords du Léman.


Et comme si les choses étaient faites pour se passer ainsi, mon ancien employeur londonien m’a alors offert la possibilité de réaliser des missions à distance, sous le statut de consultante.


C’est donc à ce moment-là que j’ai monté, par opportunité, ma micro-entreprise. Nous sommes rentrés à Lyon.


La micro-entreprise – Je ne suis pas une Girlboss !


Trois clics plus loin, un numéro de SIRET et des premières factures, j’étais lancée sur la piste du freelance. Je n’avais néanmoins pas vocation à en faire mon activité principale, et les missions courtes étaient en fait un complément à un contrat de deux ans à mi-temps que j’avais obtenu avec l’ONG anglaise (à distance). Les petits contrats de formation à droite à gauche de sont multipliés, et j’ai pu continuer de voyager un peu, et développer mon réseau de clients, toujours dans la sphère ONG.


En septembre 2017, j’ai rejoint pour quelques mois l’institut Bioforce, le plus grand organisme français de formation professionnel pour les humanitaires, à Vénissieux. J’y ai travaillé 6 mois, en remplacement à mi-temps (en parallèle donc de mon travail avec Londres), comme soutien à la coordination de formations. J’y ai élargi mon champ de connaissances, développant mes compétences en lien avec les thématiques RH et finance.


Lorsque ce contrat est arrivé à son terme, il me fallait faire un choix. Saisir d’autres opportunités au sein de l’organisation, ou me lancer, pour de vrai, dans une vie de formatrice freelance, à 100%.


Vous l’aurez compris, j’ai décidé de partir sur la seconde option. Pourquoi, je ne sais pas vraiment, pour être honnête. Je n’ai, je crois, jamais eu l’ambition de monter mon entreprise, jamais vraiment eu l’état d’esprit d’une girlboss. J’aime suivre le flow, et si je ne rechigne pas à l’effort lorsqu’il le faut, je ne suis pas non plus du genre à me jeter corps et âme dans le travail. J’aime ma vie perso et mon équilibre. La société, aujourd’hui, valorise de plus en plus l’auto-entreprenariat, faisant miroiter l’indépendance des statuts, les horaires de travail flexibles et mettant en avant les « grandes idées ». Ce n’est pas un mal, c’est bien même. La créativité, c’est top. Mais ce n’est pas une obligation. Tout le monde n’est pas un entrepreneur en puissance. Le travail salarié, c’est bien aussi. Le travail, ça reste le travail. Le statut de freelance comporte pléthores d’aspects beaucoup moins glamour, et je ne suis toujours pas sure d’être faite pour ça.


Avec ce nouveau statut, j’étais d’avantage là pour tester, pour saisir les opportunités que l’on me donnerait, sans me positionner commercialement et aller démarcher des clients. Je refusais en bloc cette idée que je devais « réussir ». J’étais moi, avec mon savoir-faire et ma curiosité, mon envie de découvertes et surtout (et je crois que c’est ma plus grande chance), l’absence totale de peur. Je ne pose pas de questions. Jamais. Je fonce, et j’avise ensuite. Je secoue les cocotiers, et je vois ce qui tombe (mon expression préférée depuis, genre, 1000 ans.)


Les rencontres et Get Ready


En dégageant du temps pour moi, en acceptant de ne pas tourner à plein régime avec un 9-19, 5 jours sur 7 classique, j’ai laissé place à l’inconnu. Et vous le savez, la nature a horreur du vide.


Des copains sont partis en tour du monde, d’autres sont rentrés, on a échangé sur leurs aventures. Ça me donnait encore un peu envie, mais moins qu’avant. Je me sentais un peu plus stable. Satisfaite par mes voyages plus courts.


J’ai continué à produire un peu de contenu voyage sur le blog, j’ai suivi les influenceurs dans ce domaine sur les réseaux sociaux, et je me suis souvent dis que certains auraient bien besoin de quelques conseils sécu. Poster une photo de la piscine de son hôtel, de la porte de sa chambre (avec le numéro dessus !) en se géolocalisant, ça le fait dans certains coins du globe, beaucoup moins dans d’autres. Les risques existent, et malheureusement, les histoires de voyageurs subissant des déconvenues aussi. J’ai passé le cap d’écrire à une « grande instagrameuse », on a un peu discuté de leur préparation de voyage (c’était un trip en Egypte) et de sécurité, j’ai trouvé ça cool qu’elle réponde à quelques-unes des mes questions. J’en suis restée là.


J’ai continué mes missions de formation en freelance, j’ai fait de belles rencontres. J’ai diversifié mes centres d’intérêt et j’ai moi-même continué à me former. Au coin d’un feu, au détour d’une salle de formation ou d’une simulation (oui, je m’amuse bien au travail!), j’ai appris des rudiments de survie, j’ai rafraîchi mes compétences en premiers secours, et j’ai aussi discuté du fait que certaines de ces choses auraient pu m’être utile, dans mes voyages, pro ou perso. J’ai eu la chance de ne jamais rencontrer de très gros pépins, mais je suis passée de nombreuses fois à un cheveu de la cata, malgré mon expérience des contextes assez funky.


Les rencontres dont je vous parle ont constitué un élément déclencheur de cette nouvelle aventure. Rencontrer des gens avec qui on a envie de travailler, ça crée des synergies, ça fait bouillonner. Je vous l’ai dit, je ne suis jamais en panne d’idées. Petit à petit, les choses se sont mises en place dans ma tête, et j’ai commencé à en parler autour de moi. On m’a souri, on m’a dit « Oh oui » et on a ouvert en moi une petite porte. « Tiens, si j’essayais ? Juste pour voir, quoi ! »


Je ne le savais pas encore, mais Get Ready – Préparation au voyage, venait de voir le jour.

Voici donc le moment où je vous parle de ce projet, alors.


Vous l’avez compris, il ne s’agit pas de l’objectif de ma vie, je continue en parallèle le travail que je fais dans l’humanitaire, qui pour moi compte énormément. Mais je me lance dans une nouvelle expérience, et je crois que si je ne me sens toujours pas « Girlboss », j’ai fait sans le savoir un petit pas dans cette direction. Girl, boss de ma vie, au moins !


Get Ready, c’est donc la rencontre de plusieurs choses.


Mon parcours de formatrice sécurité et sureté dans le domaine de l’international/humanitaire, mon goût pour le voyage et l’aventure, mon envie de transmettre des savoirs et des compétences, d’accompagner les autres, et de travailler avec des personnes qui partagent mes valeurs. D’autres formateurs et voyageurs aux parcours différents mais complémentaires, spécialisés dans la survie, les expéditions, l’interculturalité, la mobilité internationale, ou encore la mécanique automobile et deux roues, les langues et les premiers secours. Bref, on prend mes centres d’intérêt et des relations humaines, on met tout ça dans un shaker, et paf, ça fait des Chocapic (autre expression préférée. Quelqu’un a dit véto ?!).


Honnêtement, tout s’est passé très vite. Le logo était déjà là, perdu sur un de mes carnets, et ma sœur me l’a finalisé en quelques jours. Le nom, il est venu tout seul. En quelques semaines, j’avais tout lancé. Il n’y avait plus moyen de faire demi-tour !


Je me retrousse les manches, je sors ENCORE de ma zone de confort en, chaque jour, me forçant à structurer mes idées saugrenues (je déteste ça !), je construis ce projet avec vous et grâce à vous (merci pour votre partage du questionnaire – étude de marché, d’ailleurs). J’implique des gens, je me nourris de tous les échanges.


J’ai démarché des lieux de stage potentiels, fais des kilomètres pour trouver le spot idéal, essayer de trouver des compromis, commencé à développer les contenus, été au salon des entrepreneurs en tant que dirigeante (huhu), me suit creusée la tête pour fixer les bons prix (c’est tellement dur ! Je voudrais pouvoir faire ça gratuit, moi !) et je travaille aussi sur la com. Je me fais conseiller par des proches, j’enchaîne les rendez-vous avec des pros et j’avance tout doucement. Je m’expose.


Le lieu est presque choisi, la première date aussi. Il va ensuite falloir que je vende mon produit à mes futurs participants. Je ne suis pas une commerciale. Je suis sure qu’il y a une envie ou un besoin quelque part, mais je crains de n’avoir ni les dents assez longues ni le marketing dans la peau. Je suis impatiente, mais vais-je aussi me lasser bien vite ?


Aujourd’hui, je me pose quelques questions, c’est vrai. Est-il possible que tout cela fonctionne sans que pour autant je ne passe 12 000 heures de ma journée à lancer les différents chantiers que cela implique ? Est-il possible que tout cela fonctionne avec mon incorrigible aversion pour l’administratif et ma capacité à repousser les tâches que j’aime le moins ? Est-il possible de faire ça « juste comme ça », sans pression ? Est-il possible que mon projet, aussi unique soit-il (a priori, il n’existe pas d’offres similaires sur le marché) intéresse vraiment des gens, au point qu’ils cliquent sur le bouton « S’inscrire à la formation » ? Est-il possible qu’avec mes simples compétences, je crée autour de moi une communauté d’aventuriers curieux et toujours aventureux, mais un peu plus responsables et respectueux de leur terrain de jeu?


Réponse dans quelques mois, les copains.


Pour le moment, j’essaye d’avancer. Si ça se trouve, dans 10 ans, rien n’aura changé. Si ça se trouve, la vie sera bien différente. Si ça se trouve, je ne suis pas faite pour ça. Si ça se trouve, c’est juste 1000% moi. Finalement, c’est quoi le risque, hein ? Si je faisais confiance à l’univers ? Il m’a plutôt bien guidé, pour le moment.


En tout cas, je pourrai toujours dire que j’ai tenté. Et ça, c’est déjà super cool, non ?

 

Si vous avez des questions, je me ferai un plaisir de vous répondre !

Pour suivre l’évolution de Get Ready, rendez-vous sur Instagram ou sur Facebook (je bosse sur le site internet, mais ça prend un peu de temps).

Et si vous avez des idées, des envies, des propositions de collaboration ou autres, n’hésitez surtout pas, le formulaire contact est là pour ça !

A très vite !

© 2014 by Wonder_wherewe_Land. 

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