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Van Life #2 - Trouver sa monture!

Hello everyone,


Ça fait un bail que je ne suis pas passée par là, et je vous prie de m’en excuser. Le mois de mars a été pour moi synonyme de transition, avec la fin d’un travail en Suisse, et le commencement (en simultané, parce que sinon ce n’est pas drôle) de mon nouvel emploi, pour mon ancienne association de Londres, en home office. En bref, deux boulots en même temps, une passation à faire = pas de temps pour autre chose !


Enfin, je vous mens un peu en disant ça… Si la plupart de mes weekends ont été occupés par le travail, j’ai tout de même trouvé le temps de me rendre en Savoie voisine pour continuer ma quête de van. Après avoir lâché l’affaire pendant quelques semaines, mon beau-père (mon conseiller technique sur ce coup !) m’a envoyé une annonce, un peu au hasard. Un peu au hasard, sans trop y croire, j’ai envoyé un email. Echanges directs avec le poseur d’annonce, quelques appels pour questions et informations, et notre « visite » était programmée.


Résultat ? Si vous avez Instagram, vous le savez déjà… LUCETTE est parmi nous depuis maintenant deux semaines ! Je vous prépare, comme il se doit, un article spécial présentation, où je vous dirais tout de notre nouvelle (et j’espère durable) amie. En attendant, je tairais la majeure partie des détails, y compris la raison de son petit nom ;) Le suspense est à son comble, je sais !


Au fil de mes recherches, et des échanges avec mon conseiller technique perso cité plus haut, j’ai dû établir pour moi-même une liste de questions à poser aux vendeurs, une sorte de grille pour me guider dans mon évaluation des différentes options. Histoire de ne rien oublier, et de ne pas me déplacer pour rien, parcourant des kilomètres pour des véhicules qui au final ne correspondraient en rien à mes critères.


J’ai beaucoup hésité à publier cet article, car il est difficile de donner des conseils… je ne suis pas une experte. Et aussi car tout ce qui suit n’a pas de réponse fixe. Chaque personne qui cherchera un van aura des critères différents, un budget particulier, dans une zone de recherche propre, et des ambitions différentes. Mais je me suis dit aussi (après avoir passé des heures à écumer les forums auto – non mais mon dieu, j’ai encore du mal à m’en remettre) que j’aurai aimé, il y a quelques temps, trouver un article qui récapitule un peu, sinon les réponses, au moins les questions à se poser avant de se lancer dans ce projet un peu fou.


Alors, nous y voilà. Je sais que certains d’entre vous nourrissent aussi ce rêve, et au moins, lorsque nous en reparlerons dans quelques mois (coucou Tiff et Charles !), j’aurais sous les yeux un petit aide-mémoire ;) Je n’ai bien entendu pas la prétention de vous donner des conseils dignes d’un mécano, mais j’espère que les points ci-dessous pourront vous aider un peu !


Si vous souhaitez acheter un van, c’est sans doute parce qu’une partie de votre être, sinon tout, crie « liberté ! » (Vous aussi vous voyez Mel Gibson peinturluré en bleu, courir dans les champs la ?!). Mais chacun va mettre derrière ce mot une définition différente : gros voyage en van de 6 mois à un an, voyages plus courts de 3 semaines maximum, long weekends, hiver, été, arrêts en campings, objectif nature et forêt uniquement, passages réguliers en villes, évasion dans votre propre jardin, vie de digital nomade ou objectif déconnexion totale. Répondre à cette question vous aidera à évaluer vos besoins et ce que votre van doit être capable de faire. Si vous stationnez en ville assez souvent, peut-être vous pencherez vous sur des modèles plus petits. Si l’objectif est le tout confort en camping (eh, pourquoi pas, on ne juge pas !) peut-être qu’un camping-car sera plus approprié. Aussi, pensez-vous partir à 1, 2 ou en famille ? Bien sûr, quand on achète un van, on aimerait qu’il puisse couvrir toutes les options ci-dessus. Mais apprendre à vous connaitre, et à cerner vos envies, c’est vous faciliter la tâche dans vos recherches ! Je vous conseille aussi de, peut-être, louer un van pour commencer… comme une première expérience, et pour vous rendre compte de ce qui est vraiment important pour vous.

En ce qui me concerne : Je souhaitais un véhicule pour, au maximum, faire des road-trips de 3 semaines à un mois en Europe. Je n’ai pas pour ambition de partir 6 mois (pas pour le moment en tout cas ^^) sur les routes, et je sais que certains passages de ces voyages se feront en ville (sans compter que je dois pouvoir garer mon véhicule sur mon petit parking de copropriété). Je veux pouvoir rouler sur des petites routes de montagne aussi, et parfois sur des routes en cailloux. Je sais que la plupart de ces voyages se feront sous un ciel clément (je ne projette pas de road-trips sous la neige) et aussi que mon ami (qui finalement s’est pris au jeu !) a quelques conditions. Il est grand, et à pas mal souffert, en Ecosse, de ne pas pouvoir se tenir debout dans le véhicule (sans parler du lit trop court !). Nous avons la trentaine (on se fait vieux !) et même si nous sommes encore « jeunes », l’inconfort se fait plus sentir qu’à 20 ans. On n’envisage pas d’agrandir la famille tout de suite, mais si le van offre la possibilité de faire dormir un +1, c’est toujours un truc en plus. On a donc dressé la liste des « prérequis », des « options intéressantes mais pas indispensables », et des « trucs rédhibitoires ». Comme pour un appartement en fait ;)


Ex : Exit donc le Volkswagen T4 que j’ai visité en tout premier, car impossible de se tenir debout, sauf à mettre en place un aménagement Westfalia (avec le toit qui se déplie au-dessus) qui couterait un bras. Exit aussi les véhicules ultra-rallongés qui ne rentreraient pas dans une place de parking.



Alors là, bien entendu, tout est possible. Mais c’est sans doute le point qui va conditionner en grande partie votre recherche. Le plus simple, c’est d’abord de fixer une fourchette. Bien sûr, un prix maximum tombe sous le sens, mais fixer un prix minimum vous aidera aussi dans le filtrage des annonces. Certains des critères mentionnés au-dessus auront un prix. Pour vous aider à fixer un budget réaliste, il vous faudra passer un peu de temps sur internet, sur les sites d’annonces. Une fois que vous avez estimé cette fourchette de la manière la plus réaliste possible, tapez au milieu, et ne regardez pas, dans un premier temps, les véhicules « juste au-dessus ». Peut-être qu’une super occasion se présentera, en rajoutant un peu à votre budget initial… mais ce sera toujours le cas ! Réévaluez alors votre fourchette de prix ! Régulièrement, si la situation ne se débloque pas, posez-vous la question des prix du marché.


Aussi, choisissez votre saison pour faire un tel achat. Au printemps et début d’été, les prix vont grimper un peu, mais le choix est aussi plus grand. La question des aménagements et « travaux » se pose aussi bien entendu, et je la détaille juste après.

Personnellement, pour ce qui est du budget, je me suis fixée un grand maximum de 5000€. Plus aurait été mettre entre parenthèse tout autre projet d’investissement immobilier dans les deux prochaines années. Budget minimum de 2500€ aux vues de mes critères. Recherche enclenchée en décembre 2016, en plein hiver. Peu de vans disponibles, mais suffisamment dans ma région pour « aller me faire la main » (et peaufiner mes choix) sans trop de trajets à faire. Point important, car c’est en les voyant que vous pourrez aussi vous rendre compte de ce que vous voulez, ou ne voulez pas.


Lucette nous a couté 3700€. C’est un vieux véhicule, de 1990, avec 187000km. Elle n’a pas la direction assistée, mais se conduit bien. Le moteur est assez puissant pour nous permettre de grimper, et on peut se tenir debout dedans. J’ai donc trouvé, en dessous de mon budget, un véhicule dont l’arrière est déjà aménagé. Peu de frais supplémentaire à prévoir. Mais qu’est-ce qu’elle est bruyante la cocotte !


Ce point est bien entendu à prendre en compte en parallèle des points 1 et 2. Si vous vous sentez de faire tout l’aménagement intérieur, vous pourrez choisir de partir sur des véhicules type utilitaires (les prix sont un peu en dessous des vans aménagés, mais il y a certaines contraintes ensuite). Vous pouvez décider de tirer des câbles, rajouter une batterie, concevoir l’aménagement et le positionnement des meubles, faire une vraie et belle isolation. Cela requiert sans nul doute de la patience, mais pour les bricoleurs, c’est un véritable plaisir, et vous offre une grande flexibilité et une place énorme pour la création.

De même pour ce qui est des réparations et petits travaux mécaniques. Vous y connaissez-vous en moteur ? Etes-vous du style à mettre les mains dans le cambouis pour changer une pièce ? Êtes-vous bien entourés pour le faire ?


Si vous partez sur l’option « à aménager », ou sur un véhicule avec des petits travaux, essayez d’estimer les coûts. Le temps, aussi, que cela va prendre. Le prix d’un frigo d’occasion ? Les types de frigos disponibles ? Les tasseaux de bois, le matériel isolant ? Par où commencer ?


N’hésitez pas à surfer sur le net, à regarder des photos d’aménagement, pour vous rendre compte de l’étendue du travail. Instagram, Pinterest, blogs, les sources ne manquent pas (ex : http://lifeitineraries.com/comment-amenager-son-camion ; http://www.poimobile.fr/category/guide-de-l-amenagement/, ce dernier site étant une vraie mine d’or pour l’ensemble du sujet – y est lié un blog avec des idées d’itinéraires! Et pour les anglophones, ce site est une pépite : http://thevanual.com/is-it-for-you).



De notre côté, on a pas mal hésité. Je suis d’abord partie sur l’idée de pouvoir tout aménager moi-même (sans pour autant fermer la porte à des véhicules déjà bien « préparés »). Mais j’ai changé d’avis, pour plusieurs raisons. D’abord, je ne suis pas une pro du bricolage, et si je suis bien entourée, je ne voulais pas trop en demander à ma famille. Je ne me sentais pas vraiment, pour un premier achat, de faire tout moi-même.


Ensuite, lorsqu’on se lance dans l’aménagement d’un véhicule utilitaire, il y a certaines normes de sécurité à respecter, et à fortiori si on souhaite ensuite faire enregistrer le véhicule comme un véhicule VASP (avantage assurance notamment, et facilité pour la revente). Il faut que l’aménagement soit conforme, et qu’il soit validé parce qu’on appelle « Les Mines ». Ce service étatique vous délivrera un certificat, et vous pourrez demander la carte grise correspondante en préfecture avec le véhicule que vous avez aménagé.Il est bien entendu possible d’aménager un véhicule utilitaire sans le faire passer par les Mines (si on ne change pas le nombre de places par rapport à la carte grise originale, et si tous les aménagements sont démontables sans outils). Mais dans ce cas, des questions d’assurance (en général le VASP est moins cher que l’utilitaire) et de contrôle technique (tous les ans, ou tous les 2 ans – voire tous les 5 ans si collection) se posent : pour plus d’informations sur l’aménagement et les démarches, je vous renvoie sur aux liens suivants (attention, je ne peux confirmer que tout est juste !) :

​Bien sûr, vous pouvez viser large sur ce point aussi. Mais s’il y a une chose dont je me suis rendue compte, c’est que taper « van aménagé » sur les sites de recherche « ouvrait la porte à toutes les fenêtres » ! J’ai donc commencé à lister les sortes de véhicules, les marques, les modèles. Depuis 6 mois, je me balade le nez en l’air, dans la rue, et guette les vans qui passent. Je prends des notes.


Si on part sur du petit gabarit (dans lesquels on ne peut pas se tenir debout), on a les WW Caravelle, WW Transporter (T4 ou T5), les WW Transporter Syncro, les Kia RS, Hyundai Starex, Ford Tourneo, les Mercedes Vito, Opel Vivaro, pour n’en citer que quelques-uns.


On peut aussi décider de combiner ces modèles avec des aménagements Westfalia (toit dépliant, sièges avant qui se retournent, etc.)


Pour les modèles un peu plus grands, on a les Ford Transit, les marques françaises (Peugeot et Renault) dans les gammes utilitaires (Traffic, Jumper et Boxer en majorité), les Fiat Ducato, avec ou sans toits rehaussés.


Certains proposeront des sièges à l’arrière, avec ceintures de sécurité homologuées (bon point pour le transport de personnes) quand d’autres seront purement aménagés en camping-car. Faites-vous une idée, allez voir certains de ces modèles en vrai, histoire de vous faire la main et de tester leur maniabilité, aussi !


Je ne veux pas vous décourager, mais à moins d’avoir un joli budget (ou de s’y connaitre en bricolage et d’acheter une épave à retaper), il vous faudra oublier le sexy WW Combi hippy !


Comme vous vous en doutez, aux vues des différents points ci-dessus, nous sommes plutôt partis sur des modèles rehaussés, soit par système Westfalia, soit carrément de par la « hauteur sous plafond » initiale. Pas de marque préférée, pas de modèle spécifique, mais bien sûr, le look allait compter ;)


Le temps passé à répondre aux questions des points 1 à 4 vous aidera à cibler vos recherches.


Sites internet (Le bon coin, Paru vendu, Top annonces, pour les occasions, ou sites des constructeurs pour du neuf) ou visites de garages voisins, bouteilles à la mer, bouche-à-oreilles, seront vos meilleurs alliés. Petit à petit, vous apprendrez la terminologie. Petit à petit, vous verrez si vos attentes sont réalistes, ou au moins réalisables. Vous reverrez peut-être certaines à la baisse, d’autres à la hausse. Comme tout projet, il y a des points de situation à faire, et parfois certaines étapes prennent du temps. Vous trouverez peut-être votre van en quelques semaines, autant cela prendra des mois.


A cette étape, il est aussi important de vous rendre sur place pour « vous rendre compte ». Au-delà bien entendu de la question des annonces mensongères, c’est en testant certains véhicules, à la conduite, que vous verrez que certains critères deviennent plus importants que d’autres. J’ai par exemple testé un véhicule ancien, sans direction assistée. Je ne pensais pas que cela soit rédhibitoire (et cela ne l’était pas, car Lucette ne l’a pas non plus, au final !)… mais sur ce véhicule précis, c’était quasi-impossible pour moi de conduire, et je ne parle même pas des manœuvres. La direction assistée est donc devenue un point plus important que prévu. Toute seule, son absence ne me ferait pas dire non « par principe », mais cumulée à d’autres choses, elle pourrait contribuer à écarter un véhicule des options potentielles.


En « visitant » les vans, j’ai aussi pu appendre quelques trucs et astuces pour la négociation. Une carrosserie abimée, des points non conformes à l’annonce, des pneus en mauvais état, sont autant de petites choses à noter, qui pourront être utilisées pour redéfinir le prix de vente-achat. Je ne parle pas de devenir marchand de tapis, mais ces « galops d’essai » vous aideront à aiguiser vos sens de l’observation et de la négo ;)



Que ce soit par téléphone dans un premier temps, par email ou face à face (si le véhicule est un peu loin, je vous conseille de commencer par le téléphone, histoire de ne pas vous déplacer pour rien !), il y a certaines questions à poser. En voici une liste, non exhaustive bien entendu !

  • Age du véhicule / Age du moteur et kilométrages (parfois le moteur a été changé), Diesel ou essence ?

  • Date de première immatriculation ?

  • Détails de la carte grise (le véhicule est-il au bon nom ? Est-il en catégorie utilitaire ou VASP, transport de personnes ou ancienne ambulance par exemple? Est-il homologué caravane ou non ? Quelles est sa puissance ? – allez-vous pouvoir dépasser le 80km/heure ?!). Cela vous aidera aussi à faire une estimation du prix de l’assurance, et des procédures à suivre si jamais vous devez faire passer le véhicule aux Mines.

  • Validité du contrôle technique (en ce qui me concerne, je ne me suis déplacée que pour des véhicules dont le contrôle technique était valide, et envoyé en amont par email.) Certains points sont importants à noter, même s’ils entrent dans la catégorie « sans contre visite », et vous donneront une idée de l’usage/usure du véhicule – avoir quelqu’un qui s’y connait un peu en mécanique est très utile !

  • Existence d’un carnet d’entretien, ou de factures pour toutes les réparations ou aménagements effectués. Cela vous permettra aussi de prévoir les frais à venir, le cas échéant. Une courroie de distribution changée récemment (facture à l’appui), c’est 500€ de moins de frais potentiels à prévoir dans les prochains mois (sur des anciens véhicules, j’entends)!

  • Usage du véhicule : la personne a-t-elle beaucoup roulé avec ? Si oui, qu’a-t-elle fait ? (tractage de remorque, petites kilométrages, grandes distances, mer ou montagne, potentiel sel qui attaque la carrosserie, etc.). Si non, pourquoi ? Et les phrases rassurantes du type « tout marche super bien je n’ai jamais eu de souci » seront donc à prendre avec des pincettes.

  • Détail des aménagements : comme indiqué plus haut, les questions vont varier en fonction de vos attentes, mais les points importants demeurent : existence d’une seconde batterie (auxiliaire) et système de charge, installation électrique, autoradio, présence de feux à gaz, points ceintures, longueur du lit, hauteur sous plafond, etc.


Une fois le premier check passé, si vous vous rendez sur place, voilà d’autres questions à poser et d’autres choses à regarder – encore une fois, il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse à ces questions, mais vous faire accompagner de quelqu’un qui connait un peu le domaine vous permettra d’écarter les points « insolvables » des petits détails :

  • Etat de la carrosserie :

  • Si enfoncée : S’assurer qu’il n’y a pas de dommage sur les parties mécaniques.

  • Rouille perforante (La rouille a grignoté la carrosserie, et sans la soigner, elle tombera en morceau. Cela est en général réparable, mais son emplacement doit être accessible!)

  • Etanchéité : s’assurer qu’il n’y a pas de tâches d’eau ou de rouille au sol, au plafond, dans chaque recoin du van. Pour un camping-car de moins de 4 ans, il vous faudra demander le certificat d’étanchéité.

  • Etat des pneus, usure et catégories…

  • Sur le plan mécanique :

  • Puissance du véhicule, vitesse maximum

  • Consommation en carburant

  • Perte d’huile, nécessité de remettre de l’huile entre chaque vidange

  • Etat de l’huile (y’a-t-il de la mayonnaise dessus ? – cela veut dire que de l’eau se mélange à l’huile, et c’est pas top du tout !)

  • Etat du câblage moteur, des durites, de la batterie (oxydation des cosses, porosités des tuyaux…)

  • Fonctionnement électrique et autres :

  • Fonctionnement de tous les phares et feux stops

  • Fonctionnement et éclairage du tableau de bord

  • Fonctionnement du système électrique intérieur arrière, autoradio, etc.

  • Batterie auxiliaire chargeable/interrupteur pour la déconnecter et éviter son déchargement quand on ne roule pas


Ensuite, il vous faudra monter dedans, et lancer la bête sur la route. Soyez à l’écoute des bruits (en toute honnêteté, je ne suis pas capable de discerner un bruit normal d’un bruit bizarre, mais je peux vous dire si un vieux véhicule est vraiment trop bruyant pour que sa conduite en soit agréable !). Vous pourrez tester un peu la puissance du moteur (en respectant les limitations de vitesse, hein !), vérifier que les voyants fonctionnent, que tout est « au vert », que les pédales sont accessibles (je suis sérieuse…certains vans ont les pédales décalées par rapport au siège, et c’est galère !), etc. C’est à ce moment-là que vous saurez si la magie opère, ou non !



Et si la magie opère, tadaaaaam. Tentez une négociation si vous le sentez (perso, j’avais réussi à passer mon premier véhicule visité de 3500 à 3000, et Lucette, de 3800 à 3700 – je la voulais tellement que je n’ai pas tenté plus !)


Vous pourrez, dans la plupart des cas, repartir directement avec le véhicule.

Pour ce faire il vous faudra :

  • Le paiement : renseignez-vous auprès du propriétaire avant. S’il préfère un paiement en chèque de banque ou liquide, contactez votre banque en amont. Cela prend parfois plusieurs jours. Sinon, transfert d’argent, paiement en chèque, tout est possible, les précautions habituelles d’achat s’appliquent aussi ici. Ne donnez pas d’argent sans certitude que le véhicule est bien à vous !

  • Les documents que vous remplirez, en général fournis par le propriétaire : un certificat de non gage , un certificat de cession, la carte d’identité du vendeur (pour vous, pour vérifier la concordance des noms). Ces documents et formulaires Cerfa sont disponibles en ligne (cliquez sur les liens au dessus)!

  • La carte grise sera barrée, avec date, lieu et heure ; et signature de l’ancien propriétaire. Attention, l’heure sera très importante, car elle évitera une mauvaise surprise, si par le plus grand des hasards l’ancien proprio s’est fait flashé deux heures avant la vente.

  • La garantie que le véhicule était assuré : pour pouvoir rouler avec la bête, il faut qu’elle soit assurée. Normalement, cela est obligatoire, et ce même pour les véhicules à l’arrêt dans un parking ou un garage depuis des mois. L’assurance de l’ancien proprio est valable jusqu’au soir du jour de la vente, minuit. Récupérez les infos et le « macaron », et préparez le nécessaire pour prendre la relève le jour suivant !

  • N’oubliez pas de repartir avec le carnet d’entretien, les factures et tout manuel d’instructions qui vous aideront à comprendre comment votre maison Polly Pocket fonctionne (« oh, mais il y a quoi dans ce placard déjà ?! » - « Chérie, je ne trouve plus le bouton pour l’évier ! » - « Bon, ce soir on dine dans le noir… »)


Et voilà, vous y êtes ! La fenêtre ouverte, les cheveux au vent… Vous y croyez à peine, hein ?! Et tout est pourtant réel. Mais ce n’est que le début d’une grande aventure, croyez-moi !




Si vous avez survécu jusqu’à la fin de cet article, bravo ! Vraiment ! Je me rends compte qu’il est bien plus long que prévu, et quelque peu technique, sans pour autant être très précis. Je m’en excuse, et j’espère vraiment qu’il servira son but premier… vous donner quelques idées ;)


N’hésitez pas à me poser des questions si certaines choses ne sont pas claires, et à me tenir au courant si vous aussi vous vous lancez dans l’aventure !



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