Après un weekend des plus reposants en bord de mer (je vous poste quelques photos et infos très vite, promis) et des nuits d'au moins 10 heures dans les paupières, c'est avec la patate que j'attaque ma petite semaine de 4 jours. Samedi, je file à Paris pour voir mes amis, et didiou que ça va être chouette, j'attends ça depuis un moment! Bref, l'article du jour n'a rien à voir avec tout cela... quoi que, on y retrouve vaguement quelques embruns!
Focus sur un coin tout spécial de ma wishlist bouquins, qui nous embarque pour de folles aventures, encore une fois! Idée cadeau pour soi ou pour un ami qui vadrouille, suivez le guide!
Bougainville - Voyage en Océanie ; dans Voyages autour du monde
« Le 3 mai 1768, Bougainville navigue au sein de l'archipel des Samoa, découvert par Jakob Roggeveen en juin 1722. Il s'émerveille de la rapidité des pirogues polynésiennes à voile, et baptise ces îles « Archipel des navigateurs ». Des échanges interviennent avec les natifs, de bord à bord, mais là encore, aucun membre de l'expédition de Bougainville ne pose pied à terre.Il explore quelques semaines plus tard l'archipel des Grandes Cyclades ou Vanuatu, qui sont les îles Saint-Esprit de Pedro Fernández de Quirós. De là, il atteint l'archipel des Louisiades, qu'il nomme ainsi en l'honneur du roi Louis XV17. Il longe ensuite les îles Salomon, et découvre le 30 juin 1768, l'île à laquelle on donnera par la suite son nom, Bougainville, actuellement située à la jonction entre les îles Salomon et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le 1er septembre 1768, il peut enfin se ravitailler aux Moluques, une partie de son équipage souffrant chroniquement de scorbut depuis son entrée dans l'océan Pacifique.Il rentre à Saint-Malo le 16 mars 1769 et publie en 1771 sa Description d'un voyage autour du monde, où il évoque le mythe, au parfum alors sulfureux, du « paradis polynésien ». Ce journal de voyage rencontre un vif succès en Europe.
Dupléssis – Périple de Beauchesne à la Terre de feu
En 1698, trois vaisseaux quittent la France pour gagner le sud de l'Amérique latine et tenter l'aventure du commerce interlope sur les côtes du Pérou et du Chili. Deux d'entre eux atteignent le détroit de Magellan et négocient en contrebande leurs cargaisons sur la côte ouest du continent, avant d'emprunter la route du cap Horn pour repasser dans l'Atlantique et revenir à La Rochelle en août 1701. Un jeune ingénieur qui n'avait jamais navigué, Duplessis, est embarqué avec la mission de rapporter toutes les informations qui seront nécessaires aux expéditions à venir. Pendant trois ans, il tiendra scrupuleusement le journal de cet extraordinaire voyage.
Stevenson - Voyage avec un âne dans les Cévennes
Ce roman est le compte rendu à la fois nostalgique et espiègle de la randonnée qu'effectua Stevenson avec une ânesse obstinée dans les Cévennes en 1878. Tandis que l'animal réinvente, à mesure de sa fantaisie, le chemin du voyage, son maître se prend peu à peu aux joies de l'errance. Eloge de la lenteur et du goût pour l'inutile, Voyage avec un âne dans les Cévennes nous invite "à voir le monde comme une bohème non pas vraiment raffinée, mais glorifiée et pacifiée"
Mark Twain - La vie sur le Mississipi, Tome 1
Le jeune Samuel Clemens, alias Mark Twain rêvait de voyages fabuleux : en 1859 enfin, le voici à la barre de son premier bateau pour parcourir le Mississippi. Voyage de milliers de kilomètres haut en couleur, parmi les hautfonds et les écueils, les sabotages et les vols, les escrocs et les hors la loi. Dur métier que celui de pilote ! Mais c'est aussi un métier de prince, libre et souverain, dans les paysages grandioses d'Amérique. La guerre de Sécession contraint le futur écrivain à s'enfuir dans l'ouest, mais il gardera toujours pour le Mississippi une nostalgie immense, au point de se choisir comme pseudonyme le cri de Mark Twain ! " par deux brasses de fond " - et surtout de publier en 1883 cet hommage au grand fleuve mythique. Un chef-d'œuvre de la littérature américaine encore inédit en France. Un récit autobiographique de première importance, mais surtout un merveilleux roman d'aventures aux milles péripéties, héroïques et cocasses.
Jack London - Le loup des mers
Dès sa parution en 1904 Le Loup des mers fut reconnu comme un chef-d'œuvre... un chef-d'œuvre du " roman d'aventures ". Ce qui consterna London - lequel avait rêvé là d'une sorte de " roman total ", comme avait pu être un demi-siècle plus tôt le Moby Dick de Melville. Fasciné à l'époque par les idées de Nietzsche - qu'il cherchera à réfuter plus tard sans pouvoir vraiment s'en détacher -, le combat des hommes qu'il évoque, affrontés à un océan aveugle et sourd. C’est d'abord celui de l'Idée contre ce qu'il est convenu d'appeler le Réel. La tempête. Les mutineries réprimées, la chasse aux phoques sont bien là, certes, et violemment là même. Mais comme autant d'hameçons lancés au lecteur sédentaire en attente d'un autre espace où l'Esprit puisse s'ébattre dans un monde à sa mesure. L’un des plus grands London, sans hésitation possible ce que nous rappelle ici un préfacier qui n'en est pas encore revenu. Jean-François DENIAU
Nikolai Prjevalski - Voyage en Mongolie et au pays des Tangoutes
Au retour d’un premier voyage en Sibérie, dans la région de l’Amour et de l’Oussouri, Nikolaï Mikhaïlovitch Prjevalski (1839-1888), officier natif de Smolensk, émet l’idée d’une mission scientifique à travers la Mongolie et le Tibet, alors sous domination mandchoue. Soutenu par la Société russe de géographie, il se met en marche à la fin de l’année 1870. Depuis le lac Baïkal, il rallie Ourga, siège du Bouddha vivant des lamaïstes mongols, avant de rejoindre Pékin par la route du thé et d’entreprendre plusieurs expéditions à pied, à cheval ou à dos de chameau : la première est conduite malgré les tempêtes printanières sur les marches orientales des vastes steppes mongoles ; les deux autres le mènent en amont du fleuve Jaune et jusque sur le plateau tibétain. Dans un effort ultime, il trace sa route de retour en 1873 à travers le Gobi, le plus grand désert d’Asie. Déjouant les ruses mandchoues et la menace d’insurgés musulmans, le voyageur cartographie la région et constitue ses collections naturalistes ; il décrit aussi, dans un récit savoureux, les mœurs et les institutions des éleveurs nomades dont il traverse les campements de yourtes. Militaire, patriote, il fait passer son devoir avant tout, endurant sans plainte les pénuries et les conditions climatiques. La recherche scientifique sert aussi les ambitions territoriales de la Russie impérialiste. La seconde moitié du XIXe siècle sonne le réveil de l’intérêt tsariste pour l’Asie et l’apogée du Grand Jeu, confrontation russo-britannique pour la possession du Turkestan. L’Empire céleste vacille, rongé par des dissensions internes et les attaques des puissances coloniales, qui lui arrachent le droit de commercer en ses frontières. De simple marche désertique de la Sibérie traversée de caravanes de marchands de fourrures et de thé, la Mongolie devient le centre géographique de l’Asie et le seuil de la Chine. Acteur de la course des Russes vers le soleil levant, Nikolaï Prjevalski incarne à leurs yeux, et incarnera encore à l’époque soviétique, l’explorateur par excellence.
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