Et voila, encore un lundi! C’est à croire que ce jour revient après chaque dimanche. Hum hum. Mais savez-vous pourquoi j’aime les lundis ? Parce que c’est le jour ou je fais mon petit récapitulatif « Idée sortie » et ca prolonge un peu le weekend. D’ailleurs je me demandais, ca vous serait plus utile en fin de semaine ou ca vous va comme ca ?
Bref, aujourd’hui direction la Planète des singes. Enfin presque. Il est important de remettre ce post dans son contexte pour comprendre le parallèle.
Samedi soir, une épidémie de flémingite aigue s’abat sur l’appartement. Les habitants sont décimés et toute motivation de sortie anéantie. Soirée film donc. Soirée Planète des Singes L’affrontement (avec une Häagen-Dazs caramel au beurre salé , parce que sinon c’est pas une vraie soirée film).
Dimanche, pluie, froid, vent. Mais comme je suis une nana sympa, et que N. l’est encore plus (sympa, pas une nana hein), je l’embarque pour une promenade, et il me suit. Direction la serre tropicale du Barbican Center. Ouais, on fait ce qu’on peut pour se réchauffer. Bon, en l’occurrence, il ne fait pas franchement chaud dans la serre mais c’est un petit détail !
On arrive dans le quartier du Barbican, depuis la station St Paul’s Cathedral. On traverse les bâtiments, en suivant la ligne jaune. Heureusement qu’elle est la cette ligne jaune. Grosse grosse surprise. Une véritable jungle de béton, qui ne rappelle furieusement le quartier Part Dieu à Lyon. Et pour cause ! J’ai pu faire l’année dernière une visite de ce quartier lyonnais accompagnée d’un urbaniste, et nous avons découvert que sous ces couches de matière grise (au sens propre) se cachait en fait un veritable concept issu de la matière grise (au sens figuré) de quelques architectes. L’urbanisme de dalles. Ce modèle a fait fureur pendant les Trentes Glorieuses, après la Seconde Guerre Mondiale. L’objectif ? Dissocier totalement les voies de circulation piétonnes (et les habitations) des voies de circulation routière, en surélevant les premières. En gros, on marche et on vit sur des dalles, sous lesquelles passent les transports, aka un éclatement de la rue à la verticale, guidé par sa fonction utile. En soi, c’est super chouette comme idée. En pratique, l’urbaniste nous expliquait que ca donnait plutôt, a long terme, « coupe gorges», « ambiance toute glauque » et « courants d’air ». Et puis c’est carrément la galère pour s’y retrouver et on a mis un moment à sortir de ce labyrinthe. Voila voila. On s’est bien marré ceci dit !
Mais je vous le donne dans le mille. Quartier Part Dieu, quartier de Grand place a Echirolles, Polygone a Montpellier et.... Barbican, même combat ! Pour plus d’infos, je vous invite à vous rendre sur la page wiki de l’urbanisme de dalles (on sait jamais, des fois que j’ai réussi a vous donner envie d’en savoir plus).
Pour casser ce coté béton, les architectes ont tenu à planter autant d’arbres et de plantes que possible. Partout. N’ importe où. D’ou le coté Planète des singes (on y vient les amis, on y vient). On a l’impression de se promener dans une cite déserte (surtout un dimanche après-midi) ou la nature aurait petit a petit repris ces droits. Et on a cherche les chimpanzés du regard, il faut l’avouer !
L’objet de notre visite me direz-vous ? Oui, je ne l’ai pas oublié ! La serre tropicale. La Garden room ! Un peu déçus car on n’a pas pu voir les poissons (comme d’habitude, je choisis toujours la semaine ou ils changent l’eau des bassins, ou ils nettoient les aquariums, ou ils transferent les animaux dans un autre enclos, tout ca tout ca), nous avons tout de même passé un super moment à déambuler parmi toutes ces espèces de plantes tropicales ou désertiques. Je vous recommande vivement d’y faire un tour. Au delà de la flore luxuriante et hyper variée (le thym commun côtoie les oreilles d’éléphants), la faune vaut également son pesant d’or : regarder les bloggeuses mode en plein shooting au milieu des plantes vertes (kikou voila les photos de mon dernier look en Amérique Latine), observer de loin les lecteurs a la recherche du banc le plus perdu, ou encore jeter un œil par dessus l’épaule des nombreux dessinateurs venus croquer les cactus, les activités ne manquent pas si vous êtes un peu contemplatif. Prenez le temps et écoutez le bruit des cascades (ou de la pluie sur la serre). Une vraie bulle de détente pour un dimanche après-midi !
Si l’envie vous en prend, vous pourrez poursuivre votre promenade par une exposition, le Barbican étant l’un des plus grands centres culturels d’Europe !
Et pour couronner le tout, il ne se situe qu’à 10 minutes à pied du fameux restaurant Duck&Waffle. Vous pourrez donc terminer l’après-midi en douceur, savourant un chocolat chaud (ou une bière en fonction du climat), avec Londres a vos pieds !
C’est quand qu’on y retourne ?!